Ainsi, le procès de deux militants pro-palestiniens s’ouvre demain à Nanterre pour avoir déployé le 18 décembre dernier un drapeau palestinien lors d’un match de basketball avec une équipe israélienne. Une mobilisation qui avait été durement réprimée avec la mise en garde à vue de sept militants, dont plusieurs responsables de CAPJPO-Europalestine, et la mise en examen de deux d’entre eux. Relayée sur le site de cette association, une lettre ouverte du maire de Nanterre souligne « qu’il n’est pas pour habitude à Nanterre de criminaliser l’action politique, à fortiori lorsqu’il s’agit d’une cause juste comme la défense des droits du peuple palestinien et l’arrêt des violences et des massacres dans la bande de Gaza, en Cisjordanie et au Liban. Au regard du caractère pacifique de leur action, le renvoi de ces deux militants devant le tribunal correctionnel apparaît disproportionné. À la veille de ce procès, j’appelle à l’abandon des poursuites contre les deux militants poursuivis et dénonce toute tentative de museler les opinions politiques et l’action militante à Nanterre. » Afin d’exiger leur relaxe et témoigner de notre solidarité, il faut participer massivement au rassemblement organisé ce vendredi 31 janvier devant le tribunal de Nanterre à 13H30.
Parallèlement, le mouvement étudiant de soutien à la Palestine se poursuit et fait face à une criminalisation toujours plus croissante. Ainsi, un récent communiqué du Collectif Palestin’ALCO au sein de l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales nous informe que « depuis plusieurs semaines, la liste Résistances étudiantes qui s’est présentée aux élections de l’INALCO et soutenue par le Collectif Palestin’alco, est victime d’une campagne d’intimidation médiatique de la part de soutiens pro-israéliens et de l’extrême-droite. Certain·es de ses membres ont même été convoqué·es par la direction. » Face à…
Auteur: IAATA