Neolibéralisme la loi du marché jusqu'au crime et par des agents de l'État — Lectrice

Le marché, TINA, l’absolu du bonheur sur terre

Margaret Thatcher et Ronald Reagan nous en chantaient les louanges il y a de cela 40 ans au point d’affirmer “ There Is No Alternative ”, au marché. L’affirmation en soi est tout ce qu’il a de plus réfutable en ce domaine comme en bien d’autres. Si, au contraire, aux lois du marché, alternative il y a. Seules les lois de la nature sont par essence incontournables. Si on me lâche du 4è étage, il y a peu de chances pour que je me retrouve, saine et sauve, sur le toit de l’immeuble, sauf intervention improbable, humaine ou divine. En revanche en crêpe sur le trottoir, c’est déjà plus prévisible. Tout le reste est construction humaine et donc le résultat de choix.

Mais bon, considérant que les élites mondiales font preuve d’aveuglement et de crétinisme dès lors qu’il est question d’argent et d’accumulation, non seulement ces théories n’ont jamais été remises en question depuis par les dominants, bien au contraire. Elles ont aiguisé les appétits voraces des détenteurs du capital, jamais rassasiés d’argent, grandement accompagnés en cela, dans leur campagne d’appropriation de toute la richesse mondiale, par une classe politique et ses vassaux médiatiques tout aussi prédateurs et décérébrés. La loi du marché c’est donc l’avidité individuelle sans limites.

La loi jusqu’au-boutiste du marché

La crise sanitaire a mis au jour le risque pour l’humanité du jusqu’au-boutisme de la loi du marché. Fermeture de lits en pleine saturation des services hospitaliers, manque de médicaments faute d’industrie productrice, vente des masques FFP2 produits à l’étranger faute de commande de l’État, propagation sans frein, la liste serait bien trop longue.

Cette crise sanitaire, si elle est terrible pour toutes ses victimes, est précieuse dans la démonstration de l’absurdité de la propagande néolibérale. Non, le marché n’est pas et ne sera jamais le garant de l’allocation optimale des ressources, a fortiori de la répartition équitable des moyens. Jamais, contrairement aux enfumages des Jean-Baptiste Say (laisser-faire, laisser-passer), car oui nous avons eu notre lot d’idiots utiles, des Adam Smith et sa main-invisible, le libéralisme, construction intellectuelle essentiellement anglo-saxonne (sans oublier le très aimant de son prochain le pasteur Malthus pour qui les pauvres ne méritaient pas de vivre, rien que ça) n’a permis d’améliorer le sort de l’humanité, enfin dans sa totalité. Car, et une fois de plus au…

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Auteur: Lectrice Le grand soir