Au bout d’une semaine de grève, les travailleuses et travailleurs du nettoyage employé.es par OMS Synergie sur le site de l’Université Paris Dauphine-PSL obtiennent de premières avancées. Leur désarroi était grand à la rentrée scolaire : pendant l’été, l’entreprise sous-traitante avait licencié 10 d’entre eux – dont une représentante du personnel -, soit un quart des effectifs sur le site. Solidaires, leurs collègues mènent une grève reconductible depuis le 10 septembre, avec l’appui de la CFDT.
Un rassemblement de soutien a été organisé lundi matin. « Ce licenciement brutal est une manifestation de l’hypocrisie des université qui aimeraient que l’on nettoie leurs locaux sans agent.es d’entretien pour le faire, et qui ont pour cela recours à des entreprises sous-traitantes notoirement maltraitantes », estimait le Collectif du lien, un groupement d’étudiants en soutien du mouvement. « Dix salariés ont été licenciés injustement, celles et ceux qui restent en place subissent des humiliations au quotidien, en plus d’une charge de travail inhumaine et d’un salaire de misère », commentait de son côté la CFDT dans son communiqué.
À la suite de ce rassemblement, une réunion de négociation avec la direction de l’entreprise s’est tenue toute l’après-midi. Elle a abouti à une proposition de réintégrer l’ensemble des salariés… Mais avec des sanctions. « Deux jours de mise à pied pour neuf des salariés. Et pour la représentante du personnel : une mutation disciplinaire. L’ensemble des grévistes refuse ces conditions, en particulier la mutation disciplinaire », affirme Layla Mabrouk, responsable de site syndiquée CFDT.
La grève se poursuit, donc. Une nouvelle négociation s’ouvre ce mercredi après-midi. Les salariés exigent aussi une amélioration de leurs conditions de travail, de leurs salaires, un 13ème…
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Auteur: Maïa Courtois