En 2014, le site Antigone XXI proposait une liste de plats végétaux pour les gourmets qui cherchent à mieux respecter le Vivant durant cette fête prônant initialement le partage et souci de l’autre. Elle prouvait alors qu’il était possible de se régaler sans effusions carnées. Huit ans plus tard, alors que Noël 2022 approche à grands pas, et que les défis écologiques s’intensifient également, l’occasion est plus que jamais cruciale de remettre le couvert. Inspirations positives.
Il n’est pas nécessaire d’être vegan, végétalien ou végétarien pour profiter d’un Noël (ou de tout autre jour de l’année) sans produit animal. Malgré des décennies de propagande lobbyiste en faveur des produits animaux, qui plus est à l’aube des fêtes, la recherche a depuis longtemps démontré que notre surconsommation de viande et de produits laitiers, via un élevage industriel cruel et insensibilisé, avait une myriade d’effets négatifs, sur le plan sanitaire, écologique comme éthique.
En effet, notre consommation de viande est d’abord l’un des plus gros responsables du changement climatique : l’élevage représentant à lui seul de 80% des émissions de GES du système alimentaire. En effet, selon le rapport d’Our World In Data, bien que manger local soit décisif pour de multiples raisons citoyennes et écologiques : “un seul jour sans viande par semaine a plus d’effets que de manger entièrement local toute l’année”, soulignant le poids du steak dans notre assiette.
Aussi, notre consommation de viande est-elle également responsable d’une grande partie de la déforestation, des déplacements forcés de peuples autochtones et des problématiques liées à l’eau, ainsi qu’à l’acidification des océans dans le monde.
Les conséquences liées à la santé sont aussi légion. Au-delà des séquelles potentielles sur le plan individuel, l’accaparement des terres pour cultiver le soja OGM qui sert uniquement à le bétail, l’alimentation carnée aggrave également la précarité alimentaire sur le long-terme. L’ONAV (Observatoire National de l’Alimentation Végétale) rappelait ainsi dans une récente tribune l’urgence de végétaliser notre nourriture.
A contrario, il existe de nombreuses recettes végétales à base de tofu, via un soja local et biologique, comme le prouve l’atelier Tossalia. Des alternatives qui permettent, entre autres, de refuser le modèle de maltraitance animale qui se cache derrière les beaux packagings et un marketing bien rodé.
Choisir de manger moins de viande…
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Auteur: Mr Mondialisation
