Le mardi 29 avril 2025, lors des questions au gouvernement, une nouvelle étape de la répression politique a été franchie. Interrogé par le député d’extrême droite Sébastien Chenu (RN), qui exige la dissolution de la Jeune Garde, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau (LR) a confirmé qu’une procédure de dissolution allait être lancée dans les heures à venir.
Cette manœuvre s’inscrit dans la stratégie de l’État bourgeois, qui consiste à relayer les idées rances de l’extrême droite et de groupuscules racistes comme Némésis. Ces derniers s’en prennent à celles et ceux qui leur résistent, que ce soit dans la rue ou dans les idées. L’objectif : maintenir la domination de la bourgeoisie.
Par ailleurs, nous apprenons également la possible dissolution d’Urgence Palestine, organisation engagée contre l’invisibilisation des crimes commis par l’État d’Israël contre le peuple palestinien.
Ces dissolutions interviennent dans un contexte d’augmentation des attaques des groupes néo fascistes et des crimes racistes. Le dernier en date est le meurtre de Aboubacar Cissé, fidèle musulman qui était alors en pleine prière, dans une mosquée du Gard.
Analyse
Ces menaces de dissolutions ne sont ni des faits isolés, ni des erreurs. Elles participent d’un processus bien connu : la fascisation du pouvoir, où l’autoritarisme bourgeois renforce sa domination en s’en prenant aux expressions les plus combatives de notre classe, et en particulier la jeunesse.
La Jeune Garde incarne un antifascisme populaire, unitaire et de terrain. Elle incarne une réponse directe aux discours de haine qui gangrènent la scène politique et aux violences de l’extrême droite. Sa criminalisation vise à briser les dynamiques collectives d’auto-défense et de conscience politique.
Urgence Palestine, de son côté, représente une offensive morale et politique contre l’indifférence face à l’oppression du peuple palestinien….
Auteur: JC13- JC06 – JRCF