Lettre ouverte pour que la Bourse du travail d’Aubervilliers reste au service des droits et des mobilisations !
À Aubervilliers, le jeudi 28 septembre, la maire annonçait d’un ton péremptoire en conseil municipal la fermeture de la Bourse du travail de la ville sans avoir pris contact au préalable avec les syndicats de la ville et la commission administrative de la bourse. Ce n’est qu’après un rassemblement massif et déterminé le 9 novembre, jour de la convocation d’un conseil municipal à huis clos, nouveau témoignage d’un exercice abusif du pouvoir, qui sera finalement ajourné faute de quorum, que madame la Maire a daigné recevoir les syndicats pour leur confirmer sa décision unilatérale censée prendre effet à partir du 12 janvier 2024 !
Si ce projet aboutissait, une ville de plus de 90 000 habitant·es serait dépouillée d’un outil majeur du droit du travail.
Si ce projet aboutissait, une ville de plus de 90 000 habitant·es, avec près de 35 000 emplois sur son territoire et plusieurs milliers de privés d’emplois (taux de chômage 20,1 % en 2020), serait dépouillée d’un outil majeur du droit du travail. En effet, la bourse accueille tous les salarié-es des petites, moyennes et grandes entreprises et des services publics que compte la ville : Veolia, Saint-Gobain, RATP, Magasins Généraux, Centre Commercial Le Millénaire, Éducation nationale, l’administration territoriale… qu’ils soient travailleurs du bâtiment, du nettoyage, caissières, salarié·es de la culture, de l’éducation, cadres, des petites ou grandes entreprises privées ou intérimaires, contractuel-les, avec ou sans-papiers, privé.es d’emploi…
La mairie motive sa décision par le manque de salles de la ville pour les associations. Elle tente ainsi de diviser (en vain) associations et syndicats de la ville pour mieux régner. Or la seule responsable est la municipalité dont…
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Auteur: Collectif