Cet accord va augmenter l’importation de produits agricoles venant de l’autre bout de la planète : viandes ovine et bovine, lait, fromage, beurre, pommes, kiwis et tant d’autres vont traverser les océans et parcourir plus de 20 000 km alors qu’ils sont également produits sur le sol européen.
Pleinement soutenues par Emmanuel Macron, les négociations ont débuté en 2018. Elles se sont poursuivies pendant la pandémie de COVID19, dans la plus grande opacité, alors qu’il ne manquait aucun dirigeant politique pour promettre à l’opinion publique un processus de relocalisation des activités jugées « stratégiques ».
Trois ans plus tard, en pleine urgence climatique et à quelques jours de la COP28, cet accord arrive sur la table du Parlement européen : ne laissons pas cet accord être ratifié en catimini, interpellons nos députés européens via le formulaire ci-dessous !
Selon la propre étude d’impact de la Commission européenne, il est attendu une augmentation des émissions de gaz à effet de serre, générées par l’accroissement des échanges et par l’augmentation de la production dans des secteurs nocifs pour la planète. En 2023, est-ce acceptable ? NON. Le collectif national Stop CETA-Mercosur (mobilisé sur les accords de libéralisation du commerce) appelle les députés européens à se ressaisir : « il n’est pas possible de prétendre mettre en oeuvre le GreenDeal européen et ratifier un accord qui va aggraver le réchauffement climatique et conduire à importer des biens déjà produits sur le sol européen depuis l’autre bout de la planète ».
Plus de 50 organisations de la société civile de l’UE et de Nouvelle-Zélande, dont une vingtaine d’organisations françaises, appellent dans une déclaration publique les députés européens à voter CONTRE l’accord UE-Nouvelle-Zélande (liste et déclaration ci-dessous).
Quelques ressources sur l’accord UE-Nouvelle-Zélande
Une brochure de…
La suite est à lire sur: france.attac.org
Auteur: Attac France, Collectif Stop TAFTA