Non au projet centrale Biomasse polluante à la place du Skatepark et Bikepark Maourines

Bonjour,
Nous faisons partie d’un collectif de riverains « [email protected] » et « [email protected] ». Nous vous contactons car nous avons été informés il y a 10 jours du projet – bien avancé – de l’installation d’une chaufferie biomasse à la place du skatepark et du terrain de BMX au 9 rue Ernest Renan.

L’implantation d’une installation industrielle dans un quartier résidentiel caractérisé par la présence d’établissements scolaires à côté soulève des inquiétudes légitimes. Au-delà de l’approvisionnement des déchets à brûler, c’est leur nature qui pose problème : il est annoncé qu’il s’agit de plaques forestières, combustible contribuant le plus à la pollution de l’air, mais aussi de déchets biodégradables. Cependant, la chaufferie de Blagnac bien plus petite et située en zone industrielle, non en zone pavillonnaire brûle aussi des bois traités, agglomérés et plastiques résiduels. S’agira-t-il d’un incinérateur ?

Une cheminée culminant à 30 mètres dispersera la fumée au-dessus du quartier, c’est-à-dire des habitations, des commerces, de plusieurs établissements scolaires et crèches, d’un grand espace vert que sont le parc de La Maourine et les Jardins du Muséum, ainsi que du futur arrêt de métro Toulouse Lautrec.

Rappel des faits :

Quelques riverains ont été informés lors d’une réunion publique le 20 octobre, de la mise en place d’une chaufferie biomasse 8MW, gaz 20MW et de géothermie pour le froid, pour alimenter la ZAC Grand Matabiau, ainsi qu’une partie des quartiers 3.3 et 3.1. Le lieu d’implantation est au 9 rue Ernest Renan, sur l’emplacement du skatepark et de l’aire de BMX. Outre le fait que l’on retire un terrain de rencontres, de sociabilisation et de loisir aux jeunes du quartier, ce projet suscite de vives craintes en termes de pollution et de nuisances diverses, car c’est un site industriel qui s’implanterait dans un cœur de quartier, à proximité d’habitations, de commerces et d’installations sportives et scolaires.

La lettre d’invitation à la réunion publique ayant été envoyée la veille pour le lendemain, les riverains ont exprimé le désir d’une nouvelle rencontre, et par le biais du comité de quartier ont fait la demande d’une nouvelle réunion. Ils ont également proposé des solutions d’implantation alternatives, sur une zone industrielle proche du périphérique et donc éloignée des habitations.

La situation actuelle :

Le courrier de Jean-Luc Moudenc, adressé au comité…

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Auteur: IAATA