À l’heure du néolibéralisme triomphant, de plus en plus de gens font passer leur liberté personnelle avant le bien commun. Or une société ne peut définitivement pas se résumer à une addition d’individus sans aucune responsabilité collective.
« Chacun fait bien ce qu’il veut ! » Qui n’a jamais entendu cette définition simpliste de la liberté rétorquée comme un argument massue à toute critique d’un comportement allant à l’encontre de l’intérêt général ? Pourtant, à bien des égards, une vision aussi caricaturale s’avère incompatible avec une vie en société et conduit inévitablement au chaos et au règne de la loi du plus fort.
Une régulation nécessaire
Si la liberté est sans aucun doute sacrée, elle ne peut pourtant s’exercer que dans le respect de celle des autres et de leurs droits. C’est d’ailleurs dans cette optique que les groupes humains se sont presque toujours dotés de règles et de lois à suivre. Sans elles, chacun pourrait nuire à autrui sans aucune entrave.
Ainsi, il est important de garantir la liberté d’expression, mais celle-ci doit trouver ses limites ; la diffamation, les discours de haine ou d’incitation à la violence ne sont par exemple pas souhaitables. De même, une justice collective, basée sur des règles communes, est préférable à l’exercice d’une vengeance personnelle.
Une limite aux inégalités
Par ailleurs sur le plan économique et social, ne poser aucune limite ne fait qu’accroître les inégalités entre les citoyens qui ne naissent pas avec les mêmes chances. Une réalité que nient pourtant les plus privilégiés ou les soutiens de la méritocratie qui affirment que chacun ne doit ses possessions qu’à son travail acharné.
Si cette idéologie relève plutôt du poncif destiné à préserver les intérêts des plus riches, elle est toutefois ardemment défendue par les tenants du…
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Auteur: Victoria Berni