Coup dur pour les associations de protection de l’environnement Greenpeace et Natur og Ungdom : dans un jugement rendu mardi 22 décembre, la Cour suprême norvégienne a donné raison à l’Etat en validant les permis d’explorations pétrolières dans l’Arctique. Une décision qui va à l’encontre de la Constitution Norvégienne et des engagements liés à l’accord de Paris sur le climat selon les ONG.
Le procès était historique pour les deux associations de l’environnement. Mardi 22 décembre, la Cour suprême de Norvège a statué dans l’affaire « People Vs Arctic Oil » dans laquelle des organisations environnementales et de jeunesse poursuivaient l’État norvégien pour l’ouverture de nouveaux forages pétroliers dans l’Arctique.
Hélas, par 11 voix contre 4, la plus haute instance judiciaire de la Norvège a rejeté les arguments des organisations Greenpeace et Natur og Ungdom (Nature et jeunesse) qui proclamaient que l’attribution en 2016 de dix licences d’exploration pétrolière en mer de Barents était anticonstitutionnelle.
« Nous sommes scandalisés par ce jugement qui laisse les jeunes et les générations futures sans protection constitutionnelle. La Cour suprême préfère la loyauté au pétrole norvégien à nos droits à un avenir vivable. Les jeunes norvégiens qui luttent contre les forages pétroliers dans l’Arctique ont l’habitude d’être déçus et nous continuerons notre combat. Dans les rues, dans les isoloirs et dans les tribunaux si nécessaire. » a déclaré Thérèse Hugstmyr Woie, responsable des Jeunes Amis de la Terre Norvège.
La Cour suprême norvégienne a jugé que l’attribution de permis pétroliers n’est pas contraire à la Convention européenne des droits de l’homme parce qu’elle ne représente pas « un risque réel et immédiat » pour la vie et l’intégrité physique. De la même façon, elle a décrété que l’article 112 de la…
Auteur: Laurie Debove
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