« Nos camarades étudiant.es convoqué.es par les services antiterroristes pour leur soutien à la Palestine »

La situation s’aggrave chaque jour en Palestine, où plus de 35 000 palestinien.nes ont déjà été assassiné.es et 67 000 bléssé.es par Israël. Après quatre mois de massacres intensifs à Gaza et de nombreuses attaques dans les territoires occupés et les camps de réfugiés, la Cour Internationale de Justice a statué sur le risque de génocide encouru par les Palestinien.nes.

Le droit international n’a eu de cesse de sanctionner, depuis plus de 75 ans, les agissements d’Israël. Il reconnaît celui-ci comme puissance occupante, sanctionne l’apartheid (comme de nombreux autres crimes de guerre dont Israël s’est rendu coupable) et réaffirme le droit des peuples à lutter pour leur émancipation et contre la colonisation. 

Si c’est ici le soutien à la Palestine qui est visé, c’est plus largement la possibilité de l’expression de toute parole politique qui est attaquée.

Au regard des récentes décisions de la CIJ et des résolutions de l’ONU, le gouvernement français s’illustre ainsi par son mépris du droit international. Le mouvement de solidarité qui s’est exprimé depuis la France a connu une répression particulièrement brutale : interdictions de manifester, plaintes pour apologie du terrorisme, amendes et gardes à vue pour des personnes dont le seul fait reproché était de porter un drapeau palestinien. 


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Aujourd’hui, ce sont plusieurs de nos camarades de Solidaires étudiant.es EHESS qui font les frais de cette criminalisation du mouvement de solidarité avec la Palestine. Convoqué.es par les services de lutte contre le terrorisme, on les accuse d’apologie du terrorisme pour avoir publiquement soutenu le peuple…

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Auteur: Collectif