Les stagiaires en spectacle vivant privés de formation ont manifesté avec les étudiants le 13 mars dernier pour s’opposer aux coupes budgétaires. (« Le Poing »)
16 personnes, qui devaient commencer une formation de Technicien de spectacle vivant prise en charge par la Région le 17 février à Villeneuve-Les-Maguelone, près de Montpellier, ont vu leur cursus annulé pour cause de coupes budgétaires dans le secteur. Aujourd’hui dans la précarité, ils dénoncent une “situation qui sacrifie nos futurs métiers”
Ils s’appellent Quentin, Uriell, Emma ou Michaël et ont entre 20 et 35 ans. Le 17 février, ils étaient censés commencer une formation prise en charge par la Région Occitanie pour devenir technicien de spectacle vivant, à Villeneuve-les-Maguelone, près de Montpellier, pour une durée de dix mois. Celle-ci n’aura finalement pas lieu pour cause de coupes budgétaires dans la formation du secteur culturel. “Quand on a passé les entretiens de sélection en janvier, l’organisme de formation n’avait pas encore reçu le bon de commande de la Région pour financer la formation”, raconte Uriell, l’une des stagiaires laissée sur le carreau.
Car la formation professionnelle est une compétence de la région, à qui l’État alloue un budget pour les dispenser. La collectivité passe ensuite des marchés publics auxquels répondent les centres de formations, qui se voient accorder des bons de commande. “La rentrée a d’abord été repoussée au 3 mars, mais nous avons appris le 26 février que la formation ne serait pas prise en charge. Puis, le 7 mars, on nous a dit que seulement cinq places seraient financées, soit moins d’un tiers. L’organisme ne peut pas rentrer dans ses frais pour payer ses intervenants, donc il n’y aura pas de formation”, détaille Uriell.
Des situations précaires
Cette décision plonge les stagiaires, qui, comme Uriell, avaient “mis leur vies en pause”, dans une…
Auteur: Elian Barascud