Notes de la DGSI concernant « l'ultragauche » et autres considérations policières.

Quand on a la chance d’avoir des amis accusé.es de terrorisme d’ultragauche, on apprend pas mal de trucs sur la police et plus particulièrement sur les renseignements généraux, appelés aussi DGSI.

On découvre ainsi les talents cachés de composition écrite et d’historiens hors pair de ces agents de la police secrète des Hauts de Seine (la crème de la crème parait-il).

C’est ainsi que nous avons pu lire avec délectation ce que la DGSI aime à raconter au PNAT, à la justice et aux médias à propos de ce qu’elle nomme, d’après sa propre définition (qui ne fait même pas consensus) : « L’ULTRAGAUCHE ».

Ça parle de black bloc, de squat, d’action directe, de Grèce, de contre-culture, et d’anti-tout. Et cette soupe reprise sans sourciller par le Juge d’instruction et le PNAT sert d’introduction à l’affaire du 8 décembre 2020, mais aussi à priori à d’autres affaires. On nous explique que si on dessine des A cerclés et qu’on porte un sac a dos noir en manif c’est qu’à priori on fait partie de « l’ultragauche » et que donc on va sûrement buter quelqu’un au hasard de notre misérable haine anticapitaliste. Certes ça fait longtemps que ça n’est pas arrivé… Mais vu le passif de ces mouvements ça pourrait…En tout cas y’a de quoi faire trembler un juge bourgeois !

Il n’est pas question ici de remettre en question les faits passés, ni leur portée, ils ont existé et nourrissent les réflexions et pratiques des mouvements révolutionnaires et anarchistes. Et malgré tout les moyens déployés par la police pour surveiller particulièrement ces groupes politiques, cette analyse est bien loin de leurs réalités. Et à vrai dire on s’en fout de ce que pense les flics, foutez nous la paix !

Et comme la police a dans son viseur les rappeurs qui ont la rage, des idées et qui mâchent pas leur mots, la DGSI en profite pour ajouter une note sur les textes du rappeur Enedeka Maska de l’excellent…

La suite est à lire sur: iaata.info
Auteur: IAATA