Notre antifascisme est indissociable de la lutte contre le capitalisme. Tribune de 25 collectifs antifascistes

Depuis plusieurs mois, nous assistons à une montée en puissance de la contestation contre la réforme des retraites et surtout à une répression qui s’intensifie.

En France ou ailleurs c’est bien le pouvoir en place qui a le monopole de la violence et la police représente son bras armé chargé d’assurer une répression constante envers les habitant-es des quartiers populaires, les personnes LGBTQIA+, les personnes handies/fols, les personnes racisées et celles qui subissent le sexisme, les militant·es écolos, syndicaux, politiques et associatifs ou encore les ultras dans les stades. En bref, tout celleux jugé·es dangereux·ses, deviant·es, susceptible de menacer la stabilité du système en place et de l’idéologie dominante.

Notre antifascisme est culturel et social. Nous nous élèverons toujours contre la casse de nos conquis sociaux, la montée de la précarité, le renforcement des dispositifs sécuritaires, la violence d’État et la haine.

L’avenir de notre société ne doit pas être entre leurs mains, mais bel et bien entre les mains de ceux et celles qui cherchent à dépasser le système actuel et à proposer une alternative solidaire, cohérente, dénuée de toute oppression liée au genre, à la race et bien évidemment à la classe.

Mais l’idée qui fait de nous des antifascistes ne s’arrête pas là. Car la lutte antifasciste est indissociable de la lutte anticapitaliste. Diviser les peuples, à travers des frontières, des barrières de papiers et de barbelés, considérer tel ou tel groupe supérieur aux autres, faire la guerre sans répit, écraser, piller des peuples entiers pour accéder aux richesses et au pouvoir absolu n’est pas l’obsession de quelques tyrans idéologues mais l’aboutissement mécanique du système économique capitaliste.

Ce système, en place depuis de trop nombreux siècles, s’accommode bien du fascisme, il le façonne et s’en nourrit. C’est même un outil précieux pour la bourgeoisie lorsqu’elle est en danger face à la lutte de celles et ceux qu’elle exploite.

Comment alors éradiquer la fascisme sans se débarrasser définitivement du capitalisme ?

– Face aux réformes injustes qui profitent aux plus aisés et sont toujours subies par les plus démunis.

– Face aux gouvernants qui ne souhaitent ni entendre les syndicats, ni le peuple dans la rue.

– Face aux violences policières et aux nombreuses atteintes portées aux droits de grève et de manifestation.

– Face à leur projet de société, l’ordre en place qui s’écroule et leur vieux…

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Auteur: redaction