Notre circonstance : effrontée et brillante comme la négation

Nos écoles sont fermées, entravées de façon prolongée, et notre ciel obscurci par les cendres de volcans futurs, tandis que l’économie reste paralysée par un astigmatisme numérique qui tente de survivre par insatisfaction prolongée. Demeure une atmosphère inopérable entre cimetières et chamailleries.

Telle qu’elle est mise en évidence par la grammaire de la peste, par une nomenclature foisonnante, l’atmosphère humaine est aussi désastreuse qu’un calibrage. Alors que notre climat intérieur s’épuise, les statistiques se proclament matériaux cruciaux, existant désormais, intégralement, dans le cadre d’un culte de l’effacement pathogène.

Ces agents pathogènes ne sont pas sans rappeler les signaux engendrés par la débâcle. Ils laissent l’esprit général perpétuellement affamé, au milieu du règne soudain de signaux déroutants. Même l’esprit des sceptiques s’en trouve embrouillé, égaré dans les airs. D’où la circonstance émeutière (riotous), avec un épuisement que ne peut reconstituer aucun facteur connu à ce jour. Le vide dans lequel nous vivons n’est autre qu’un bouquet de fleurs en haillons. Chaque individu lutte désormais pour revigorer un état intérieur avec les richesses jetées hors des demeures des sans-abris.

Dans des scénarios récurrents, l’insistance se conclut sur des principes de plus en plus fantomatiques. Quant aux motifs, ils éclaboussent dans toutes les directions, comme une encre soudainement volatile. Ainsi rassemblons-nous sous forme de code une grammaire des imperfections, des hérésies mal initiées qui tentent de configurer la grandeur comme une réplique de notre héritage à ce jour orphelin. Une écriture intérieure apocalyptique, pour laquelle le royaume extérieur est un marécage…

Auteur : lundimatin
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