Notre lutte contre la LPPR et son monde continue !

Communiqué des Facs et Labos en Lutte du 6 novembre 2020

Depuis trois semaines, le gouvernement a encore franchi un cap dans le dévoilement de sa politique liberticide pour l’université et de la recherche qu’il veut « mettre au pas ». Parallèlement à la LPR qui va précariser encore davantage ses travailleur·ses et renforcer la domination des intérêts privés, l’actualité récente met en évidence la stratégie de renforcement de l’autoritarisme d’État : réduction des libertés académiques, notamment en sciences sociales et humaines, et la nomination à l’Hcéres d’une éminence grise d’Emmanuel Macron, T. Coulhon, malgré l’opposition d’une majorité de parlementaires et un conflit d’intérêt évident. Alors que la dénonciation de la LPR est unanime et que la situation sanitaire s’est considérablement aggravée, le gouvernement continue d’imposer cette loi. L’examen parlementaire a empirée la situation, notamment avec trois amendements de dernière minute, adoptés lors de son passage devant le Sénat : 

Ces amendements, sortis du chapeau, sont étroitement liés aux attaques que le gouvernement mène contre le monde universitaire depuis trois semaines. Celles-ci ont suscité des contre-attaques vigoureuses et massives des chercheur·ses et enseignant·es-chercheur·ses. La CP-CNU a ainsi publié une pétition dénonçant l’amendement suspendant les procédures de qualification par les pair·es des maitres·ses de conférences candidat·es à des postes de professeur·es des universités. La pétition appelant à la suspension de la LPR, portée par de nombreux collectifs, a réuni plus de 26 000 signatures. D’autres actions en cours ont également rencontré une adhésion immédiate, comme l’appel de défense les libertés académiques et la pétition sur la production de savoirs critiques. Toutes ces initiatives, qui se sont multipliées ces dernières semaines, témoignent de la résistance…

Auteur: gillesmartinet
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