"Notre réponse à l'article de la Dépêche du Midi" Communiqué des habitant.es de Ginestous et du collectif en Platz

Le campement de Ginestous est un lieu de vie regroupant trois familles d’origine roumaine et moldave. Après avoir été expulsés de deux lieux de vie différents en 2021, ils se sont finalement installés sur une petite clairière, entre les champs et la Garonne, où ils ont pu retrouver une certaine stabilité.

Ici, on fait le ménage deux fois par jour, on jette nos poubelles dans les bennes de la mairie” nous rapportent les habitant·es à propos des fausses accusations de Gerard Gervais (président du comité de quartier des voisins de Ginestous-Sesquières). Ils sont en revanche régulièrement témoins de jets d’ordures d’autres personnes, qui viennent déposer leurs déchets aux abords du campement : “On ramasse les ordures que des gens jettent devant chez nous.“

Cette information nous a été confirmée par Romain*, un voisin du quartier Ginestous Sesquières : “certains professionnels au lieu de payer la déchetterie viennent ici discrètement jeter leurs gravats, leurs déchets verts et autres poubelles, c’est comme ça depuis longtemps, bien avant l’installation des habitants.”

Concernant les plaintes de nuisances sonores, une habitante témoigne : “Nous sommes des familles, c’est pas la misère… On veut pas de problèmes ici, c’est calme (…) quand on fait des fêtes de famille comme des anniversaires, à 22h c’est fini, on pense aux enfants qui vont à l’école”.

Gérard Gervais ajoute que les habitants nuiraient à la sécurité du quartier. Pablo est un cycliste qui passe plusieurs fois par semaine devant le campement : “Je n’ai jamais eu de problèmes, les habitants que je croise me reconnaissent et me disent bonjour. Je les vois souvent nettoyer le soir et je ne me suis jamais senti en insécurité.

Mais la Dépêche du Midi et Gérard Gervais n’en restent pas là. Ils accusent ouvertement les habitant·es de pénétrer au sein des habitations alentour. “C’est totalement faux ! On entre pas dans les jardins ni les maisons des autres. Ce ne sont que des mensonges, on fait pas de problèmes.” nous dit une habitante. Au contraire, malgré leur volonté de chercher la bonne entente avec les voisins, les habitant.es reçoivent régulièrement des intimidations : un homme se fait passer pour un agent municipal et les harcèle en leur disant de quitter le campement, et dernièrement une personne a filmé le campement en hauteur grâce à un drone, effrayant toutes les personnes présentes, notamment les enfants. “On a toujours peur de l’expulsion, et maintenant on est…

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Auteur: IAATA