« Nous avons pu constater les effets délétères d'un confinement sans sortie possible dans la nature »

Le gouvernement a décidé d’interdire à nouveau l’accès à la nature au-delà d’un kilomètre et d’une heure quotidienne. Pourtant, « le contact avec la nature et la pratique d’activités de pleine nature répondent à un besoin essentiel et vital, avec des effets bénéfiques largement démontrés sur la santé physique et mentale » soulignent un accompagnateur en montagne et une médecin généraliste, à l’initiative d’une pétition demandant « un accès responsable à la nature ».

La deuxième vague est là, la situation sanitaire est grave. Nous sommes de nouveau confinés, et de nouveau le gouvernement a décidé d’interdire l’accès à la nature au-delà d’un kilomètre et d’une heure quotidienne.

Pourtant, nous avons pu constater les effets délétères d’un confinement sans sortie possible dans la nature sur l’augmentation des violences familiales, de la dépression, de la sédentarité ou encore des comportements d’addictions, qui constituent parfois des facteurs de risque pour la Covid-19.

À l’inverse, le contact avec la nature et la pratique d’activités de pleine nature répondent à un besoin essentiel et vital, avec des effets bénéfiques largement démontrés sur la santé physique et mentale, notamment sur le plan immunitaire en réduisant le stress et l’anxiété.

Nous avons appris du virus depuis le printemps. Les spécialistes indiquent que le risque de transmission en extérieur est très faible.

Nous savons aussi à quel point les inégalités du confinement sont fortes, et à quel point l’accès à la nature permet de les réduire.

Monsieur le Président, nous avons besoin de pouvoir respirer et nous ressourcer dans la nature pour affronter cette période difficile.

C’est pourquoi nous vous demandons d’autoriser un accès encadré aux espaces naturels de proximité, dans le strict respect des gestes barrières. Ces gestes sont d’ailleurs beaucoup plus faciles à appliquer dans la…

Auteur: collectif
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