Nous continuerons à squatter vos maisons vides !

La propriété privée qui permet de laisser ou d’envoyer des gens à la rue pour spéculer en attendant qu’un terrain rapporte plus de mailles. La propriété privée de sales bourges dont certains prennent la défense en mettant la pression sur les occupants et en se rassemblant devant chez elleux plutôt que d’être solidaire entre personnes en galère. La propriété privée au nom de qui on exécute les ordres et tant pis si il fait cinq degrés dehors, les coups de tonfas ça les réchaufferas. La propriété privée qui autorise ces raclures de journalistes à chier sur du papier, à l’imprimer et à l’envoyer dans toute la région, en s’indignant contre les vilaines squattereuses et les mauvais payeurs et en incitant leurs lecteurices à aller les déloger. Et finalement la propriété privée autour de qui une partie de ce monde d’exploitation et de domination est construit.

Mais revenons en à nos maisons. Niveau expulsion on a donc vu des méthodes relativement classiques pour certaines avec par exemple l’indémodable utilisation de gros bras (sans doute rémunérés mais on a pas eu le temps de leur demander !). Iels ont défonçé des barricades, et nous ont délogé en nous tapant dessus (sous le regard ahuris mais plutôt réjouis des voisins) à l’ouverture d’une maison à Saouzelong en octobre. La version solo marche aussi, puisqu’un couple de proprio énervé et violent a contribué a notre départ d’une maison aux Sept deniers en octobre.

Autre grand classique, l’envoie des keufs. Iels ont pu nous virer fin novembre, en nous gazant et nous tapant allégrement au passage, d’une maison de Cote pavée qui était vide depuis que des personnes l’avaient déjà squatté il y a trois ans (Valeurs Actuelles).
On peut aussi rappeler leur rôle dans l’expulsion d’une centaine de personnes en Septembre dans un immeuble de la rue du midi où une cinquantaine d’appartements étaient occupés (La Dépêche).

Pour autant rien d’étonnant, leur but est de défendre l’ordre établi, celui des riches, des puissants et des dominants, et en cela iels se placeront toujours au travers de notre route.

Et comme si ça suffisait pas, on a aussi vu se développer la présence de mouvements de défense des proprios et de contestation des occupations devant les squats. Ceux-ci ont été composé selon les cas de fafs, de voisins vigilants, de dealers, d’influenceurs et autres crevures dans le genre. Une partie d’entre elleux s’est rencontrée et organisée devant la maison de Roland à La Vache en Février…

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Auteur: IAATA