La veille du 1er mai, le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a annoncé lancer une procédure de dissolution à l’encontre du principal mouvement de soutien au peuple palestnien en France : Urgence Palestine. En annonçant la dissolution de ce collectif et celle de la Jeune Garde Antifasciste, Retailleau annonce la couleur : soutenir l’avénement du fascisme en France et faire taire les voix qui s’opposent au génocide à Gaza.
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Le génocide fait rage à Gaza. Chaque jour ses habitants meurent sous les bombes et sont privés de l’accès à l’alimentation, à l’eau et à l’aide humanitaire la plus élémentaire. Un nombre inquantifiable de cadavres gisent sous les décombres. La guerre coloniale d’Israël vise à rendre inhabitable le territoire gazaoui. La colonisation en Cisjordanie s’intensifie. Les palestiniens d’Israël subissent un régime d’apartheid. Celles et ceux qui sont en exil ne voient poindre nulle perspective de retour. Trump et Netanyahou planifient le nettoyage ethnique de la bande de Gaza et la déportation massive de la population. Ils projettent une vaste et indécente opération immobilière pour construire une « riviera » sur les ruines encore fumantes. L’Occident se rend complice d’un génocide perpétré en direct live sur nos écrans par le gouvernement israélien.
Face à cette horreur qui n’en finit plus, que fait la France, « pays des droits de l’homme » ? Elle annonce une procédure de dissolution à l’encontre du collectif « Urgence Palestine » (UP) ! D’un côté, l’État français appuie ouvertement un gouvernement d’extrême droite coupable de crimes contre l’humanité : il lui fournit des armes et des composants stratégiques dit « à double usage », c’est à dire des éléments de matériel civil à usage militaire qui sont déterminants dans la conduite de la guerre….
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