Nous, travailleuses et travailleurs de l'humain, sommes inquiet.e.s pour nos concitoyens

NOUS, TRAVAILLEUSES ET TRAVAILLEURS DE L’HUMAIN, SOMMES INQUIET.E.S POUR NOS CONCITOYENS

Le système de santé publique et le secteur socio-éducatif manquent de personnel.

Ce phénomène prend de l’ampleur. Il s’est accéléré depuis le 15 septembre, date à partir de laquelle beaucoup de professionnels sont interdits d’exercer (suspension, grève, arrêt maladie, démission), ce qui met à mal la qualité des soins et de l’accompagnement éducatif. A titre d’exemple, selon une enquête publiée le 27/10/21 dans le journal Libération, 20% des lits d’hôpitaux sont fermés par manque de personnel.

Beaucoup de ces travailleurs ont cessé leur activité à contre-cœur.

Nous assistons à une accélération inouïe d’une logique de gouvernance déjà bien en place : destruction du service public (santé, social, éducation, culture) et contrôle de masse par le numérique. Le vaccin, présenté comme unique outil de lutte contre la pandémie, est l’arbre qui cache la forêt. La propagande médiatique fait l’impasse sur l’incurie de l’État pendant la crise et sur des décennies de politiques libérales (à la recherche du profit et non de la qualité du service) en matière de soin .

Quand nos gouvernants auraient pu utiliser la pédagogie pour que chacun puisse s’approprier les outils de santé, quand ils auraient pu mettre plus de moyens dans les secteurs publics pour que chaque personne soit bien prise en charge, ils ont préféré gouverner en instillant la terreur de la maladie et le contrôle social permanent, utilisant le smartphone et le vaccin comme premiers outils face à la pandémie.

Nous déplorons que les mesures sanitaires du gouvernement n’aient fait que dégrader l’état de santé de la population pendant la crise :
•Enfermement des plus fragiles en établissement ou à domicile avec une privation de vie sociale (visite des proches), limitation de l’accès aux soins (kinésithérapie, psychothérapie, soins dentaires, petite chirurgie…), privation d’accès aux besoins les plus basiques (coiffeurs, animations…).
•Enfermement massif de la population entraînant une détérioration de la santé physique et psychique et une augmentation des violences intra-familiales.
•Limitation de l’accès aux lieux de soins entraînant des retards de diagnostic et de prise en charge (et donc augmentant la chronicisation de problèmes de santé qui auraient eu meilleur pronostic si pris à temps)
•Paupérisation de la population par l’imposition du…

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Auteur: IAATA