Personne n’y croyait. Pas même les principaux protagonistes du Parti communiste, des Écologistes, des insoumis ou des socialistes. Pas même Emmanuel Macron qui a dissous l’Assemblée nationale en pariant sur la désunion de la gauche et des écologistes. Et, pourtant, c’est finalement le Nouveau Front populaire, qui vient d’accoucher d’un programme solide et porteur d’espoir, qui endosse désormais, seul, le rôle d’alternative à Jordan Bardella et à ses amis que tout le monde voyait déjà à Matignon et au gouvernement. Parce que dans la plupart des 577 circonscriptions de France, c’est bien un scénario bloc contre bloc qui se dessine : le bloc du Front populaire contre le bloc du Rassemblement national.
Le Nouveau Front populaire n’est pas seulement une coalition de partis politiques mais l’engagement de la société civile.
Exit donc le bloc macroniste qui devrait ne franchir le second tour des élections législatives que de manière marginale. Plus encore, si la dynamique était bien du côté du chouchou de Marine Le Pen, nous assistons aujourd’hui à un véritable retournement de situation. Les syndicats, les collectifs féministes, les associations, notamment des quartiers populaires, les ONG, les fédérations d’éducation populaire, de nombreuses personnalités issues de la société civile, tout le monde mouille la chemise et se félicite de la création du Nouveau Front populaire. C’est inédit. Du jamais vu. Le Nouveau Front populaire n’est pas seulement une coalition de partis politiques mais l’engagement, chaque jour toujours plus, de la société civile, aux quatre coins de la France, qui ne se résout pas à l’idée de voir l’extrême droite diriger la France. Les nombreuses manifestations spontanées qui émergent partout dans le pays en sont l’un des principaux indicateurs.
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Auteur: Pierre Jacquemain