Nouveau Nutri-Score : malgré les divisions au sein du gouvernement, le dispositif entre en vigueur

A, B, C, D ou E, voici les cinq lettres de la discorde. Depuis 2017, et la mise en place du Nutri-Score en France, l’échelle de cinq couleurs et de cinq lettres s’est imposée sur les produits alimentaires de France. Non obligatoire, l’indice de mesure des caractéristiques nutritionnelles des produits était tout de même présent sur plus de 50 % du volume de vente en 2022 d’après Santé publique France.

Ce qui change avec le nouveau mode de calcul de 2024 : un calcul plus sévère sur les produits gras et sucrés. Un soda comme le Coca light va voir sa note passer de B à C. C’est 30 % à 40 % des produits alimentaires qui risquent d’être concernés par cette nouvelle modalité de calcul.

Dès lors, son évolution est sujette à certaines critiques. Le 5 mars, lors des questions au gouvernement au Sénat, la ministre de l’Agriculture s’est déclarée en défaveur de l’évolution du dispositif après une question posée par le sénateur LR de l’Aveyron Jean-Claude Anglars.

« Le nouveau Nutri-Score va poser des problèmes à des filières d’une très grande qualité », regrettait la ministre. « Le problème, pour le roquefort chez vous comme pour le comté chez moi, ou pour les magnifiques salaisons françaises, c’est que le classement de ces produits remarquables était très mauvais, jugés trop gras ou trop sucrés pour certains. »

Ancienne maire de Morteau, la ministre est attachée à ce que les produits du « terroirs » ne…

La suite est à lire sur: www.publicsenat.fr
Auteur: Marius Texier