Le collectif SOS Oulala qui lutte pour la préservation des espaces naturels et agricoles concernés par le projet du L.I.E.N (Liaison intercommunale d’évitement nord) a annoncé avoir déposé un nouveau recours auprès du préfet de l’Hérault, par le biais de leur avocate Me Alice Terrasse, aux côtés des groupes locaux Greenpeace, Extinction Rebellion et ANV-Cop21. Pour tout savoir sur ce projet qui s’inscrit dans l’extension urbaine galopante de Montpellier, lisez notre article.
Ce nouveau recours se base sur la négligence d’impacts écologiques et réglementaires dans la demande de dérogation à la loi sur les espèces protégées. Des scientifiques mobilisés par SOS Oulala ont ainsi dressé une liste de huit espèces négligées par l’arrêté préfectoral en cours : quatre espèces d’oiseaux dont l’Engoulevent d’Europe, un mammifère, la Loutre d’Europe, une libellule et deux espèces de chauve-souris. Toutes viennent s’ajouter à la liste des 109 espèces protégées menacées par le L.I.E.N.
Aussi Me Alice Terrasse a-t-elle demandé au préfet de l’Hérault de “prescrire la suspension de tous travaux de réalisation de la RD68”. Mis en demeure, le département devrait déposer un nouveau dossier de demande de dérogation à la loi sur les espèces protégées, ce qui permettra sans doute de gagner un temps précieux pour la lutte contre le LIEN. En cas de reprise des travaux, la responsabilité de l’État pourrait être engagée.
Depuis la délivrance de cette autorisation, un certain nombre de personnalités hautement reconnues dans le domaine de l’expertise écologique, ont pu constater la présence d’espèces de flore et de faune protégées et d’habitats de ces espèces…
Auteur : La Mule
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