L’infiltration plus systématique de casseurs au sein des cortèges a conduit les forces à adapter leur doctrine de gestion des manifestations. Le schéma national du maintien de l’ordre entérine ces évolutions et fixe un nouveau cadre d’exercice du maintien de l’ordre, afin de disposer, en France, d’un document accessible au public, et commun aux différentes forces.
C’est par ces mots que dans un édito Gérald Darmanin ouvre le Nouveau schéma national du maintien de l’ordre, chantier entamé par son prédecesseur Christophe Castaner, et qui vient proposer un exercice d’équilibriste entre préservation de la liberté de manifester et répression des “casseurs”. Dans un discours d’apaisement et de respect des libertés publiques, qui tranche très largement avec la réalité vécue par les manifestants sur certains terrains de manifestation, plusieurs axes ont été développés et déclinés en trois grandes parties. Décryptage.
“Un cadre garantissant une liberté”
Dans cette partie, rien de nouveau. Le texte rappelle d’abord l’encadrement légal et les grands principes du maintien de l’ordre qui existent déjà. “Lorsque le maintien de l’ordre s’exerce lors d’un rassemblement de personnes, il a pour but principal de permettre l’exercice des libertés individuelles et collectives, tout en les régulant.” La notion de régulation doit sans doute expliciter ce qu’une grande partie des manifestants depuis la Loi Travail en 2016 conçoivent comme de la répression…
Un petit rappel du fait que toute manifestation est soumise à un simple régime de déclaration préalable…
Auteur : Jude
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