NOUVEAUX OGM : ACTION AU SALON DE L’AGRICULTURE

A l’occasion du Salon International de l’Agriculture de Paris, une vingtaine de militant·es Greenpeace se sont mobilisé·es pour dénoncer la potentielle dérégulation des nouveaux OGM en Europe et exiger un cadre strict commun pour tous les OGM.Vous aussi agissez contre cette dérégulation en interpellant les candidat·es à la présidentielle !

 

 

Une lutte pour encadrer les OGM : des années 90 à aujourd’hui

À la fin des années 90, Greenpeace a démontré que les OGM n’étaient pas une solution face aux enjeux climatiques et écologique, ni face aux enjeux sociaux. Grâce à notre mobilisation au sein d’un collectif d’associations européennes, une réglementation encadrant la culture et la commercialisation des plantes génétiquement modifiées a vu le jour. Mais depuis plusieurs années, l’industrie de l’agrochimie et des semenciers font pression auprès de la Commission Européenne pour renégocier le cadre en vigueur.Leur but ? Faciliter la culture et la commercialisation d’OGM obtenus par des nouvelles techniques de modification génétique, appelé New Breeding Technology (NBT), en Europe.

Ils affirment que les « NBT ne sont pas des OGM » (cf J.Denormandie, ministre de l’agriculture, lors d’une interview donnée à la presse agricole). Pourtant, la Cour de justice de l’Union Européenne « considère que les risques liés à l’emploi de ces nouvelles techniques de mutagenèse pourraient s’avérer analogues à ceux résultant de la production et de la diffusion d’OGM par voie de transgenèse » (voir l’application). Autrement dit, les OGM « classiques » et ceux issus des nouvelles technologies présentent les mêmes risques.Prêt à tout pour donner le pouvoir à l’agrochimie, la Commission Européenne a décidé de rouvrir les débats sur la réglementation actuelle. Pourtant cette réglementation n’interdit pas la recherche ou la culture de produits génétiquement modifiés, mais assure un cadre protecteur pour la population européenne et l’environnement en :

  • évaluant les risques de la culture d’OGM issus de toutes les techniques,
  • autorisant, ou non, leur production et leur commercialisation,
  • assurant la traçabilité et l’étiquetage des aliments génétiquement modifiés.

Déréguler le cadre en vigueur, c’est jouer avec l’environnement et la santé de la population européenne, et refuser d’aller vers une agriculture vraiment écologique.

La suite est à lire sur: www.greenpeace.fr
Auteur: Greenpeace France