Nouveaux OGM : le silence complice du gouvernement

NOUVEAUX OGM : POUR COMBIEN DE TEMPS ENCORE AUREZ-VOUS LE DROIT DE CHOISIR VOTRE ALIMENTATION ?

Grâce à une campagne de longue haleine menée par Greenpeace et d’autres organisations partout en Europe il y a quelques années, vous avez le choix de consommer des organismes génétiquement modifiés (OGM) ou non. Cela est rendu possible grâce à l’étiquetage obligatoire de la présence d’OGM dans les aliments commercialisés en Europe. Aujourd’hui, votre choix est menacé. Les lobbies de l’agro-chimie et des semenciers font pression pour que vous ne puissiez plus choisir. Ils veulent en effet que les OGM produits via des techniques d’édition du génome, appelées par les industriels NBT (“new breeding techniques”), échappent à la réglementation et donc à l’étiquetage obligatoire et aux contrôles préalables à leur commercialisation en Europe.

L’impact des organismes produits par ces nouvelles techniques sur notre environnement et sur notre santé est pourtant méconnu. La culture et la dissémination  dans la nature des plantes génétiquement modifiées dont on ne peut pas anticiper les effets menacent la biodiversité et la pérennité de notre agriculture, en plus d’en favoriser l’industrialisation. Il n’y a aucune raison valable justifiant que ces nouveaux OGM échappent à la réglementation européenne en vigueur sur les OGM.

Pourtant, le ministre français de l’Agriculture a récemment pris position en faveur des nouveaux OGM. Il ouvre ainsi la porte à une déréglementation de ces nouveaux OGM, amenuisant l’obligation de traçabilité et les contrôles exigés aujourd’hui en Europe. Dans les jours qui viennent, la Commission européenne proposera de réexaminer en ce sens le cadre réglementaire sur les OGM. Barbara Pompili ne s’est jamais positionnée publiquement sur le sujet. Pourtant, le ministère de la Transition écologique a bel et bien son mot à dire quant à la position de la France sur les nouveaux OGM.

Il est hors de question que la commercialisation des OGM produits par ces techniques d’édition du génome ne soit pas encadrée comme celle des OGM sous prétexte que ces techniques sont plus récentes, alors que les risques pour notre santé et notre environnement sont similaires. Le gouvernement doit agir immédiatement et se positionner en faveur d’une réglementation stricte de ces nouveaux OGM.

 

 

AGISSEZ A NOS CÔTÉS

Le temps presse. Nous devons préserver notre choix de pouvoir consommer ou non des OGM et protéger notre…

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Auteur: Greenpeace France