Chaque printemps, des inondations ont lieu au Québec. Certaines années sont pires que d’autres : au printemps 2023, plusieurs municipalités ont dû être évacuées, rappelant que peu de choses ont changé dans la gestion du risque d’inondation depuis celles de 2017 et 2019.
Avec le changement climatique, les évènements hydrologiques extrêmes sont amenés à se multiplier.
Cela est d’autant plus préoccupant que la majorité de la population québécoise habite à proximité du réseau hydrographique. On observe par ailleurs une croissance importante de la population dans les zones à risque d’inondation.
Dans ce contexte, mieux cartographier les risques d’inondations au Québec est a priori une bonne idée.
La nouvelle cartographie réglementaire préparée par le gouvernement du Québec, et dont la publication est prévue à l’automne, vise à prévenir la construction en zones inondables. Mais répond-elle adéquatement aux risques d’inondations ?
Je suis chercheur en étude du risque d’inondation et expert en assurance municipale à l’UQAM. Je m’intéresse spécifiquement aux défis auxquels sont confrontées les administrations locales en matière de prévention et de réduction des dommages liés aux inondations. Mon collègue Michel Leclerc est de son côté professeur associé émérite à l’INRS Centre Eau, Terre & Environnement. Ses contributions dans le domaine de l’hydrologie ont eu un impact significatif sur la compréhension et la gestion des cycles hydrologiques.
La Presse canadienne/Ryan Remiorz
De la récurrence à l’intensité des crues
La nouvelle cartographie réglementaire des zones inondables délaissera l’approche traditionnelle des zones de faibles et de grands courants de la Politique de…
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Auteur: Bernard Deschamps, PhD Student in Environmental Sciences, Université du Québec à Montréal (UQAM)