Nouvelle politique pétrole et gaz : Crédit Agricole refuse toujours de regarder la science en face
Banques et climat : le compte n’y est pas
Crédit Agricole annonce en introduction la couleur
Que fait la banque en tout premier point ? Elle justifie que de nouveaux investissements dans les hydrocarbures vont avoir lieu dans les prochaines années. Crédit Agricole persiste à écarter les principales conclusions et appels répétés de la communauté scientifique comme de l’Agence internationale de l’énergie : l’expansion des énergies fossiles – y compris du GNL (gaz naturel liquéfié) – est totalement incompatible avec les objectifs de l’Accord de Paris et l’atteinte de la neutralité carbone d’ici 2050.
Crédit Agricole prévoit des exceptions pour des activités financières pourtant clés
Le groupe Crédit Agricole, c’est aussi sa filiale de gestion d’actifs Amundi, première en Europe et à l’impact climatique colossal. Pourtant, la banque nous explique que les mesures concrètes de cette politique pétrole et gaz ne concernent pas la gestion d’actifs pour compte de tiers.
Crédit Agricole laisse la porte ouverte au financement direct de projets pétro-gaziers destructeurs
La banque dit exclure les financements de projets “d’infrastructures strictement dédiées aux nouveaux projets d’extraction”. Cela laisse entendre qu’elle ne se privera pas de le faire pour une myriade de nouveaux projets qui ne sont pas spécifiquement reliés à un nouveau puits. C’est notamment le cas aux États-Unis, où le boom du gaz de schiste alimente un boom du GNL – dont on peut craindre qu’ils ne faiblissent pas avec le retour de Trump.
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Auteur: Lorette Philippot