Nouvelles de Lesbos

Chacun de nous risque, à n’importe quel moment,de se retrouver du mauvais côté de la frontière.
PAS DE CAMP !

De Moria, il ne reste rien.

Au moment où 12 500 réfugiés et demandeurs d’asile errent sans abri sur les routes et les collines de Lesbos, où les intoxiqués et les blessés de l’incendie de Moria sont empêchés par la police de rejoindre l’hôpital de Mytilène, où des collectifs solidaires apportant des produits de première nécessité sont bloqués par les forces de l’ordre ou pris à partie par des groupuscules d’extrême droite, où la seule réponse apportée par le gouvernement grec à cette urgence est national­sécuritaire, nous ne pouvons plus nous taire.

Ouvert en 2013 sur un site militaire désaffecté, Moria est devenu le premier « hotspot » européen deux années plus tard, lorsqu’un million de migrants et réfugiés, en particulier de Syrie, avaient rejoint l’Europe. Depuis l’accord controversé entre l’UE et la Turquie – signé en mars 2016 et visant à renvoyer les nouveaux migrants arrivés sur les îles grecques vers le territoire turc en contrepartie d’une aide financière de 6 milliards d’euros – Moria est devenu un centre de rétention géré par les forces de l’ordre et l’armée.

La suite sur la brochure : moria 2 pdf

Des soirées de soutien seront organisées les prochains jours, tenez vous au jus !

Auteur : IAATA
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