NTBLR [10/ ?]

L’histoire qui va suivre, c’est Bruno qui me la raconte, et donc à travers Bruno c’est moi qui raconte l’histoire vue par Bruno, tel qu’il me l’a raconté, avec quelques mots de Bruno et l’influence du bouquin de Nathalie Q. qui s’appelle « la cavalière » et qui parle de D.

J’ai commencé à lire le bouquin de Nathalie Q. le soir après la conversation avec Bruno, dans la salle d’attente de ma psy et du coup tout s’est aggloméré dans ma tête. Je ne veux pas dire que le bouquin de Nathalie Q. était dans le cabinet, c’est moi qui l’avais ramené parce que je l’avais commandé pour la bibli. Je ne crois pas qu’il y ait encore de toute façon des salles d’attente avec des magazines ou des bouquins maintenant que c’est plus covid friendly, mais même avant je ne suis pas sûr que les bouquins de Nathalie Q. se trouvaient sur les tables basses de ces salles d’attente parce que ça doit être frustrant de commencer un bouquin et de ne pas le finir au moment où on te dit « on peut y aller ? ».

J’ai pensé à Nathalie Q. parce que je lisais son livre avant d’aller papoter de mon dedans de mon moi et que dans le dedans du livre de Nathalie Q. il y a quelques éléments qui m’ont fait tilt, parce que je lis Nathalie Q. et qu’il se trouve que je viens de D. et que j’ai découvert, mais genre vachement tardivement que Nathalie Q. parlait de D. et qu’en fait c’est assez spécial de lire des choses sur D. quand on y a vécu. En comprenant tout cela, je me suis demandé si des gentes pourraient lire ce que j’écris comme étant un bout de ce qu’iels connaissent et si ça ferait quelque chose de particulier dans leurs manières d’appréhender la chose. Notamment Bruno, mais aussi Christine et puis plein d’autres gentes en fait qui ne me connaissent pas.

Moi je ne connais pas Nathalie Q., mais je connaissais ses bouquins avant de savoir qu’elle vivait à D. d’ailleurs, j’ai dû apprendre ça un jour au détour d’une conversation avec Benoît qui me disait que Nathalie Q. vivait à D.
Moi aujourd’hui je vis à Q. (pas Q. comme Nathalie Q., Q. comme la ville Q. qui est comme la ville D., mais un peu plus à l’ouest comme dirait Tryphon T.), en arrivant à Q. j’ai rencontré Christine qui vit un peu partout, mais enseigne ici (comme Bruno d’ailleurs, mais lui il vit à D., mais pas le même D.) et on s’est lus mutuellement et j’ai découvert « Ecoldar » qui m’a tapé dans l’œil avec sa manière juste de raconter une zone sur un temps au travers d’une personne alors ça m’a inspiré et j’ai commencé à écrire sur Q. et sur sa place parce que pour le…

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Auteur: lundimatin