S’adressant au Conseil des gouverneurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), le Directeur général, Rafael Grossi, a affirmé qu’aucun progrès n’avait été réalisé dans la résolution des questions en suspens.
Il a indiqué que l’Iran ne mettait toujours pas en œuvre les dispositions de l’accord de garanties nucléaires et que le retrait des désignations de plusieurs inspecteurs de l’AIEA n’avait pas encore été annulé.
« Ces questions de garanties en suspens doivent être résolues pour que l’AIEA soit en mesure de garantir que le programme nucléaire de l’Iran est exclusivement pacifique », a souligné M. Grossi.
Le chef de l’AIEA s’est également inquiété des déclarations publiques faites en Iran concernant ses capacités techniques à produire des armes nucléaires et les changements potentiels de sa doctrine nucléaire, qui ne font qu’accentuer les craintes quant à « l’exactitude et l’exhaustivité » des déclarations du pays en matière de garanties.
La centrale nucléaire de Zaporijjia, en Ukraine, est l’une des plus grandes au monde.
Les centrales électriques ukrainiennes
En ce qui concerne l’Ukraine, le chef de l’AIEA a averti que la situation à la centrale nucléaire de Zaporijjia « reste précaire » et que les sept piliers de la sûreté et de la sécurité nucléaires ont été « entièrement ou partiellement compromis ».
Ces piliers sont l’intégrité physique, les systèmes et équipements fonctionnels de sûreté et de sécurité, la surveillance des rayonnements et l’intervention en cas d’urgence, une alimentation électrique hors site sûre et fiable, un personnel formé, une chaîne d’approvisionnement logistique ininterrompue et une communication ouverte.
« Les attaques et la déconnexion fréquente des lignes électriques hors site en raison de l’activité militaire créent une situation grave », a averti M. Grossi.
Les six réacteurs de la…
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Auteur: Nations Unies FR