Nucléaire : sept militants de Greenpeace arrêtés à Flamanville

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Sept militants de Greenpeace ont été arrêtés jeudi 31 mars à l’aube. Ils s’étaient introduits sur le chantier de l’EPR de Flamanville (Manche) afin de dénoncer « l’irresponsabilité » d’Emmanuel Macron et des autres candidats à la présidentielle souhaitant relancer le nucléaire. « Le parquet de Cherbourg a confirmé qu’il y avait bien eu une intrusion sur le site et plusieurs interpellations », précise France Info via l’AFP. Parmi ces militants interpellés se trouverait le directeur général de Greenpeace France Jean-François Julliard.

En tout, une quinzaine de militants étaient présents à 5h15 ce jeudi pour s’introduire et pour bloquer le chantier de l’EPR, explique l’ONG dans un communiqué.

« Un camion affichant « + d’EPR = + de fiascos » bloque l’entrée du chantier et deux activistes y sont accrochés. Deux structures en métal de cinq mètres de haut auxquels sont suspendus deux grimpeurs de Greenpeace, pourvus de banderoles « Pour la paix, ni fossiles, ni nucléaire » empêchent également le passage », décrit également l’ONG.

Elle a fait le compte : parmi les candidats à la présidentielle, Emmanuel Macron, Marine Le Pen, Éric Zemmour, Valérie Pécresse et Fabien Roussel promettent entre 6 et 20 nouveaux EPR.

Pourtant, à Flamanville, le chantier de ce réacteur nucléaire nouvelle génération a déjà pris dix ans de retard et a vu son coût grimper à 19 milliards d’euros.

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Auteur: Reporterre