Occupation du CCVA en cours par le collectif Solidarité entre femmes à la rue

En pleine semaine de l’hospitalité, nous avons décidé d’occuper le CCVA de Villeurbanne pour demander des hébergements pour toutes les femmes et familles à la rue !

On partira pas tant qu’aucune solution adaptée ne sera proposé !

Venez nous soutenir au 234 cours Emile zole (metro flachet)


Chaque semaine dans la métropole lyonnaise, près de 3000 appels sont passés au 115 par des personnes sans-abris pour demander un hébergement. L’immense majorité n’aboutit pas.
Il existe seulement 13 places d’urgence à la nuitée pour les femmes seules dans toute la métropole, et les centres sont inadaptés pour les familles (manque de place, d’intimité). Le délai moyen d’attente pour un hébergement d’urgence est de 2 à 5 ans et 10 000 personnes sont en attente d’un hébergement. La part de femmes isolées, de familles et de mères célibataires augmente plus que jamais : en 2012, 38% des personnes sans domicile étaient des femmes.

Les changement de situation administratives, le retrait ou le refus de droit au séjour accroissent les difficultés pour se loger. Les femmes sans papiers sont confrontées à une baisse de leur accés aux droits, dont le droit à l’hébergement dont l’inconditionalité est censée etre garantie par le Code de l’action sociale et des familles. Pour se protéger les femmes doivent trouver des alternatives à la rue : l’hébergement chez des tiers (contre service parfois, une solution souvent temporaire), les squats, des abis précaires ou la menace d’éxpulsion plane sans cesse. L’hébérgement d’urgence, quand il n’est pas saturé, se traduit par des nuitées à l’hotel dans des conditions inadaptées (pas de cuisine, chambre étroites, séparation des familles). La continuité n’y ait pas forcément garantie.

Par ailleurs, la métropole met à l’abri à l’hotel les femmes qui viennent d’accoucher (souvent après avoir passé toute leur grossesse à la rue). La plupart du temps,…

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