Océans : le double jeu de la Norvège

La Norvège projette de miner l’Arctique

Greenpeace et de nombreuses organisations non gouvernementales à travers le monde se mobilisent depuis plusieurs années pour empêcher l’exploitation minière des fonds marins. Cette activité destructrice ne profiterait qu’à une industrie opportuniste et très controversée tout en provoquant des dommages irrémédiables aux océans. Alors que de nombreux scientifiques appellent à un moratoire, la Norvège a annoncé en juin 2023 vouloir ouvrir une vaste zone de l’Arctique à l’exploitation minière des fonds marins.

Cette proposition du Premier ministre norvégien intervient alors même que la question d’une telle exploitation est déjà fortement contestée à l’échelle internationale. Lors des dernières réunions de l’Autorité internationale des fonds marins (AIFM), de plus en plus de pays se sont positionnés en faveur d’un moratoire devant la trop grande méconnaissance des impacts que cette nouvelle industrie extractive pourrait avoir sur les écosystèmes marins.

Des activistes de Greenpeace Nordic manifestent à Oslo contre le projet norvégien d’exploitation des fonds marins en Arctique. Septembre 2023. © Will Rose / Greenpeace

En novembre prochain, le Parlement norvégien va examiner le projet porté par le Premier ministre Jonas Gahr Store. Les mobilisations pour empêcher ce projet extractiviste et climaticide se multiplient partout dans le monde.

 

Le double jeu de la Norvège

Le 20 septembre dernier, la Norvège était parmi les premiers pays à signer le traité mondial sur les océans. Ce traité représente un marqueur fort de la volonté des États de protéger les océans et la haute mer, dans l’objectif de créer des réserves marines sur au moins 30 % des océans d’ici à 2030. Pourtant, la Norvège est en ce moment même en train d’étudier un projet d’exploitation minière des fonds marins en Arctique. Et ce, malgré les vives critiques…

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Auteur: Greenpeace France