OFNI : levons le tabou des collisions avec les cétacés

À l’occasion de la dernière et récente course du Vendée Globe, le sujet des OFNI (Objet flottant non identifié) a resurgi. Autrefois tabou, le terme est devenu familier aux oreilles des profanes de la voile, et interroge : à quel point le trafic maritime impacte-t-il la vie des animaux marins ?

OFNI, pour Objet Flottant Non Identifié, est un acronyme bien connu des marins et sonne toujours comme une menace car il représente un danger potentiel pour les navigateurs.

Depuis quelques années, le terme est devenu récurrent dans la bouche de certains skippers, décidant de briser l’omerta sur ce qui représente finalement, le plus souvent, une violente collision avec…un mammifère marin.

OFNI et Vendée Globe, vers la fin d’une omerta

Appelés communément OFNI mais pouvant également être définis sous l’acronyme d’OANI (Objet Aquatique Non Identifié), les Objets Flottants Non Identifiés sont un peu la hantise de tous les marins. Menaces sous-jacentes impossibles à prévoir, ils peuvent prendre la forme de gros débris (épaves, conteneurs, troncs d’arbres), mais également d’animaux marins.

Malgré la présence de sonars de plus en plus technologiques, les bateaux ne peuvent capter tous les obstacles présents sur leur route, ce qui met en danger la vie des personnes à bord… comme celle des animaux impactés. Parmi les nombreux abandons de la course du Vendée Globe (presque la moitié des départs), il est reconnu dans le milieu qu’une partie d’entre eux est due à des collisions avec un OFNI.

« L’appellation OFNI associe les animaux à des encombrants, qui ne font pourtant qu’évoluer dans leur milieu naturel »

Les OFNI sont donc souvent des animaux marins de grande taille : baleines, cachalots, orques, etc. Dans le langage maritime, les cétacés deviennent donc « obstacles », et « objets » : une sémantique quelque peu douteuse, car elle associe les animaux à des encombrants, qui ne font pourtant…

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Auteur: Renard polaire