On ne se soignera pas avec des billets de banque !

Notre responsabilité individuelle est souvent implorée à cette fin sans jamais la renvoyer au gouvernement qui a engendré de longue date la mise en faillite de l’hôpital.
Dès janvier 2021, un forfait payant pour les patients qui ne seront pas hospitalisés à la suite de leur passage aux urgences sera mis en place. Une manière de balayer d’un revers de main la demande de soins qui croît devant des médecins traitants surchargés et le manque de petites structures de proximité.
Et malgré les oppositions actives, les réformes actuelles se dirigent vers la T2C en psychiatrie (équivalent de la T2A instaurée par Castex notamment en 2004) qui ramènera le rendement au cœur du soin en voulant transcrire le soin relationnel en actes médicaux à coter.
En attendant, nous restons pris dans l’injonction des mesures d’isolement. Malgré les expériences du printemps dernier, nous restons dans la délégation et l’attente des mesures d’un gouvernement qui a rendu possible la saturation de la réanimation. Et qu’au nom de la santé, nous soyons devenus incapables de penser, laissant l’angoisse et la peur prendre plus de place que les soins et la solidarité.

Il est temps de résister à ceux qui mettent l’hôpital à terre !

« Cela fait maintenant 9 mois que nous avons été touchés par la première vague du COVID. 9 mois qu’a été mis au grand jour le fait que notre système de santé, que le monde entier nous enviait, n’était plus performant parce que les politiques successives n’avaient cessé de le casser. 9 mois que des associations demandent la fermeture des centres de rétention et une mise à l’abri digne des personnes à la rue. 9 mois pendant lesquels rien n’a été fait pour que la catastrophe sanitaire qui s’était déroulée ne se reproduise plus jamais.
Le Ségur de la santé n’a répondu en rien aux principales revendications des personnels hospitaliers pour des soins de qualité : des postes et des lits….

Auteur: IAATA
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