On pourrait l'appeler « Trompe la mort »

Il fait partie de cette moitié de survivants miraculés de l’attaque ratée de la caserne de Moncada. Les guérilleros, éperdus, errant dans les rue de Santiago de Cuba étaient repérés par les soldats à leur accent de La Havane. Ils subirent alors l’arrestation, d’affreuses tortures, la mort expéditive. Lui, ne fut pas inquiété : par son jeune âge il ressemblait un adolescent.

Il a été, avec le Che et Fidel, un des 22 rescapés (sur 82) de l’expédition du Granma, ce bateau de révolutionnaires mitraillé par les soldats de Batista, dès son accostage sur les côtes cubaines.

Après la victoire des barbudos, il devint un des principaux dirigeants de la Révolution en créant l’armée cubaine, celle-là qui, avec l’appui du peuple, infligea à Kennedy une cuisante défaite lors de la tentative d’invasion de la Baie des cochons.

Il s’appelle Raul Castro.

Même si Fidel avait des frères, sœurs, enfants, même si le Che avait des enfants, on n’en vit aucun avec Fidel et le Che au gouvernement de Cuba, à part celui qui avait été de tous les combats, depuis les premiers, où la mort était probable, jusqu’à celui où elle semblait inéluctable car l’attaquant était soutenu par la plus formidable puissance militaire que le monde ait jamais connu.

Nos médias disent : « népotisme ». On peut toujours compter sur eux pour tout salir, tout abaisser.

Théophraste R.Lecteur de cet article que je vous recommande vivement.

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Auteur: Le grand soir