One Voice : au secours des animaux captifs dans les cirques et les delphinariums

27 ans d’existence et de dévouement envers les animaux.

L’association One voice fut créée par Muriel Arnal en 1995, d’abord sous le nom d’Aequalis, puis Talis en 1998 et enfin One voice en 2000. Théodore Monod (scientifique, biologiste et naturaliste français, mort en novembre 2000), son parrain, a été un soutien actif depuis le début.

One voice est par définition pacifiste. Elle n’organise pas d’actions violentes où de désobéissance civile. En tant qu’association antispéciste, elle se contente de révéler à la population les ravages de ce que notre rapport désastreux à la nature et aux animaux provoquent, et essaie du mieux possible d’apporter des solutions concrètes et efficaces afin d’y remédier. C’est par exemple grâce à One voice que l’opinion publique a entendu parler pour la première fois de l’affaire de la vache folle en 1995. One voice est présente en France mais également à l’étranger et dénonce sans relâche les pratiques cruelles infligées aux animaux (expérimentation animale, fourrure, cirques avec animaux, corridas, delphinariums etc…) Elle a notamment mis fin à l’exploitation des ours en Inde en 2009 au terme de sept années de travail, avec le concours de Wildlife SOS, en créant un sanctuaire pour qu’ils puissent enfin connaître des jours meilleurs.

Événement One voice du 16 juillet 2022 : Montpellier se mobilise en même temps que 12 autres villes en France.

Étaient présent.e.s en ce jour sur la place de la Comédie sous les couleurs de One voice, durant environ deux heures, des militant.e.s mobilisé.e.s contre les cirques avec animaux et les delphinariums. Car, malgré l’avancée représentée par la loi récente adoptée par le Parlement le 30 novembre 2021, elle est malheureusement loin de suffire. En effet, la loi n’interdit pas, par exemple, que les dauphins et orques soient vendues aux plus offrants (comme la Chine où il serait alors impossible de sauver les animaux de leur triste sort). Sachant qu’une orque vaut environ un million de dollars, il est légitime d’être inquiet.e.

Il est pourtant crucial de tenter, par tous les moyens possibles, d’arracher ces animaux à leur triste sort. Parqués dans des bassins étroits et non adaptés à leurs besoins primaires et biologiques (parcourir de longues distances: 95 à 160 km par jour, chasser, avoir des rapports sociaux etc.), les orques et les dauphins dépérissent lentement. Certains tentent même de se suicider pour échapper à une vie entière d’enfermement et de solitude. 3000 cétacés…

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Auteur: Olympe