Israël a commis délibérément l’assassinat ciblé d’un dirigeant du Jihad islamique, puis commet des massacres prétendument « préventifs », de nouveaux crimes de guerre pour anticiper la riposte du Jihad islamique.
La cible : la population de Gaza. À chaque fois, une marche est franchie dans l’horreur des actes et dans l’hypocrisie des justifications. Le bilan est à ce jour supérieur à 30 morts palestinien·ne·s dont de nombreux enfants, femmes et personnes âgées ; il inclut également des destructions massives d’habitations et d’infrastructures essentielles.
Cette nouvelle escalade de violence met également en danger la vie des citoyens israéliens, que le gouvernement expose à la contre-violence de la réaction palestinienne.
Une « escalade » qui n’en est pas une, tant le blocus imposé depuis 2008 par Israël (aidé par l’Égypte) à la population de Gaza constitue une violence et une brutalité quotidienne et permanente, condamnée par le droit international.
La facilité avec laquelle ceux qui prétendent être les garants de la paix du monde, États-Unis comme Union européenne, vont répétant que « Israël a le droit de se défendre » ne nous étonne pas. Une telle reprise de la propagande israélienne entretient la confusion entre la pacification et ce qui serait une véritable paix fondée sur la justice et l’égalité. Ils soutiennent la politique israélienne de colonisation dont les régulières escalades de violence constituent le prix.
Il est frappant de constater la corrélation entre les périodes électorales israéliennes et les « opérations » meurtrières de l’armée israélienne. C’est en effet souvent l’ouverture d’une campagne électorale en Israël qui déclenche un déluge de feu sur Gaza et parfois sur les Palestiniens de Cisjordanie et de Jérusalem-Est. Mener une « guerre préventive » est le meilleur moyen pour un homme politique israélien de se faire élire. Dans les différentes offensives militaires de 2006 à 2014, étaient à tour de rôle candidats pour diriger le gouvernement : Ariel Sharon, Ehud Barak, Benyamin Netanyahou et Tsipi Livni. En avril 2019, l’indéboulonnable Netanyahou a provoqué un autre scrutin ; l’essentiel de sa campagne a consisté à pilonner Gaza (plus de 100 raids). Résultat : morts, blessés, destructions et… réélection de Netanyahou. Nouveau scrutin quelques mois après et malgré sa coalition gouvernementale bancale, Netanyahou a de nouveau remporté la partie avec sa tactique habituelle. Cette fois-là, ce sont…
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Auteur: IAATA