Oui, il y a de bonnes raisons d’être optimiste

Difficile d’avoir le sourire devant les feux de forêts, le changement climatique bien amorcé alors que les yachts et les croisières polluent toujours nos ports, l’inflation de dingue sans perspective d’arrêt, Macron et sa majorité LREM-RN… On peut, en cet été 2022, céder facilement au désespoir. D’ailleurs, nos réseaux sociaux regorgent de mauvaises nouvelles, jusqu’à l’écœurement. L’effet politique et social de cette inflation d’idées noires, c’est qu’il est devenu presque tendance d’être ouvertement pessimiste, et au passage misanthrope : « ah bah de toute façon l’humanité est nulle, elle l’a bien mérité » « on a les politiques qu’on mérite » « l’humanité va s’éteindre et ça sera bien fait », gommant au passage la responsabilité des pays du Nord dans ce qu’il nous arrive et, dans ces pays, celle de la classe bourgeoise. Mais être pessimiste ne sert à rien du tout, quand on y pense. Ni pour soi, ni pour les autres. Le désespoir ne nous aidera pas à mieux combattre ce qui nous menace, ni même à mieux le supporter. Nous sommes condamnés à être optimistes si nous voulons changer la société. Et ça tombe bien, il existe de bonnes raisons de l’être :

1 – L’idéologie néolibérale ne convainc plus grand monde…

Quand je pense à l’idéologie dominante, ça m’évoque ce gars dans cette vidéo parodique

…Et son chantre, Emmanuel Macron, est largement détesté, en tout cas par celles et ceux qui n’ont pas intérêt à l’extension de ses projets politiques. Le néolibéralisme est une idéologie, c’est-à-dire un ensemble de mythes, de justifications et de croyances, qui s’est imposée en France et partout dans le monde à partir des années 1980. Portée par des universitaires, par des journaux, par des émissions de télé, par des personnalités comme Bernard Tapie, Margaret Thatcher, Ronald Reagan et toute une partie du personnel politique, le néolibéralisme est devenu une évidence pour toute gestion politique de l’économie capitaliste. Il repose sur l’idée que moins l’économie est régulée, mieux c’est, que l’Etat doit voir son périmètre réduit et qu’en levant le plus de contraintes réglementaires (syndicalisme, droit du travail, fiscalité…) on permettra un accroissement des richesses qui profitera à toutes et tous. 

En 2008 lors de la crise financière comme en 2020 durant l’épidémie de Covid, le néolibéralisme a affiché sa principale contradiction : tous les gouvernements de pays capitalistes ont…

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Auteur: Rédaction Frustration Mag