Oui, tout le monde déteste la police

La police a été créée par et pour la bourgeoisie et les dominants dont elle protège les intérêts et la sécurité afin de maintenir un apartheid social, ethnique et de classe par la coercition.
La police n’a jamais été la police du peuple, elle n’a pas été créée pour cela.

La police a toujours été l’instrument de la politique des pouvoirs en place : chasse de libraires et écrivains séditieux, arrestation et/ou déportation des prostituées, des mendiants et des miséreux, vers les colonies au 17ème, répression contre le peuple et les ouvriers (insurrection de Lyon 1867, la Commune en 1871…), chasse aux déserteurs et objecteurs durant la 1ère guerre mondiale, la police fasciste et collabo durant le régime de Pétain, maintien de l’élite coloniale en Algérie, la police de Papon qui organise des ratonnades et fait justice elle-même dans les années 60 (1961 affaire de la Goutte d’Or et massacre du 17 octobre 1961 lors de la manif pacifiste du FLN, 1962 affaire du Métro Charonne…)

Aujourd’hui elle est le maton qui maintient « l’ordre » dans les quartiers populaires, la milice qui dégueule 11 000 grenades en 10 jours dans la ZAD de Notre Dame des Landes et plus de 13.500 lors de la manifestation des Gilets Jaunes du 01/12/2018 à Paris, qui blesse, mutile et tue : 2000 blessé·es côté manifestant·es dont 20 éborgné·es, 5 mains arrachées, 80 blessé·es graves, 1 mort…

La police a depuis quelques années le sinistre devoir de réprimer avec une violence sans précédent et totalement démesurée, tout soulèvement social : manifestations CPE, Nuit Debout, Loi Travail, ParcourSup…

La police est un appareil au service d’un système pyramidal de dominations dont la fonction est de contrôler, réprimer et écraser les classes populaires et c’est en cela que la police ne fait pas et ne fera jamais partie de la classe ouvrière ou populaire. C’est l’œil et le bras armé et assumé, à la solde de l’État.

Elle maintient le système libéral aujourd’hui à bout de souffle car à grands coups de délocalisation, de précarisation du travail, de pertes des acquis sociaux et de surexploitation des ressources naturelles, le capitalisme n’a plus rien de bon à proposer, si ce n’est la montée du populisme et du fascisme et ne vous faites pas d’illusion, les dominants useront de tous les moyens pour rester en place.

La colère et la haine contre la police sont le fruit d’une construction qui se nourrit à force de contrôles au faciès, de GAV abusives, de…

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Auteur: IAATA