Yaël Braun-Pivet et Emmanuel Macron, les tenants du "soutien inconditionnel" à l

Palestine : au bout d’un an et demi, le clan Macron fait semblant de découvrir la réalité

C’est ce qu’on appelle un virage à 180 degrés. Le 9 avril 2025, sur France 5, Macron dénonçait enfin les crimes israéliens à Gaza et appelait à soutenir les palestiniens. Il déclarait à propos de Netanyahou : «On a un désaccord sur l’humanitaire, sur le rapport à la vie.» Une manière policée d’éviter de poser les mots qui fâchent : un génocide est en cours.

Il ajoutait «On a un désaccord stratégique ; je ne pense pas qu’il serve la sécurité des Israéliens, en faisant croire que la réponse n’est que sécuritaire. D’ailleurs, c’était la même histoire qu’il leur racontait il y a 15 ans et ça n’a pas été vrai». Une façon de rappeler que l’oppression des palestiniens date de bien avant le 7 octobre 2023. S’adressant au gouvernement israélien, il disait : «Ce que vous faites, d’abord n’est pas conforme au droit international, ce que vous faites est aussi un crime». Enfin, il estimait «on doit aller vers une reconnaissance» d’un État palestinien. Des mots qui arrivent bien tard :

  • Après 1 an et demi de «soutien inconditionnel» à Israël.
  • Après 1 an et demi de massacres et près de 200.000 morts à Gaza dont plusieurs dizaines de milliers d’enfants selon des chercheurs publiés dans la revue scientifique The Lancet. Un bilan précis est impossible à réaliser, puisque le système de santé et les administrations sont détruites, que le recensement des morts est quasiment arrêté et que de très nombreuses victimes sont sous les décombres.
  • Alors que plus 60% de la surface de Gaza est dévastée, dont les écoles et hôpitaux, un niveau de destruction supérieur aux plus grands bombardements de la fin de la seconde Guerre mondiale.
  • 1 an et demi après après avoir interdit toutes les manifestations de solidarité avec la Palestine en France en octobre dernier, une décision unique au monde. Rappelez-vous, réclamer l’arrêt des livraisons d’armes à Israël dans la rue pouvait vous conduire en…

La suite est à lire sur: contre-attaque.net
Auteur: B