Paris veut réduire le nombre d’avions sur son territoire pour atteindre la neutralité carbone

Le Covid n’aura pas immobilisé les avions bien longtemps, et le trafic aérien reprend de plus belle depuis la fin des confinements (le virus, lui, court toujours). Le 6 juillet 2023, près de 134 000 vols commerciaux et environ 10 000 vols en jets privés ont été ainsi recensés sur le globe, selon les calculs du site spécialisé dans le trafic aérien mondial Flightradar24.

C’est un record : il s’agit du plus grand nombre de vols enregistrés en 24 heures par le site depuis son lancement en 2007. Ce 6 juillet a également été le jour le plus chaud jamais enregistré sur terre. Le 13 juillet, ce record a été de nouveau battu avec 137 225 vols commerciaux recensés en même temps dans le ciel.

En Europe, le trafic aérien est revenu à 83% de son trafic par rapport à 2019 selon l’organisme Eurocontrol. Tandis que sur la capitale française, 57 681 avions ont transité sur les aéroports d’Orly et Charles-de-Gaulle sur le seul mois de juin 2023, soit un retour à 90,4% de son trafic pré-Covid.

Or, pour devenir « neutre en carbone » d’ici à 2050, la Ville de Paris doit réduire le transport aérien sur son territoire, ce dernier représentant 33% de l’empreinte carbone de la capitale française tandis que l’alimentation, deuxième secteur le plus émetteur, pèse 17%. Les voyages en avion des Parisien·ne·s et le fret aérien ont émis 7,6 millions de tonnes d’équivalent CO2 en 2018.

Adopté en juin lors d’un Conseil de Paris, le vœu initié par les alliés écologistes d’Anne Hidalgo engage la Ville à plaider auprès du gouvernement et des gestionnaires des aéroports la baisse du trafic aérien ; mettre en place un…

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Auteur: La Relève et La Peste