Parité : « Grâce aux quotas, on a fait progresser les choses » pour Valérie Pécresse

« C’était absolument terrible » lâche Roselyne Bachelot. Députée RPR de 1988 à 2002, elle témoigne aujourd’hui d’une époque où le sexisme en politique était largement répandu. Comme ce jour de 1988, où elle monte à la tribune pour défendre la loi de Michel Rocard sur le RMI, et où elle entend quelqu’un lui lancer : « Voilà le concert des vagins (…) la scène politique était en retard par rapport à la société », estime celle qui était à la tête de l’Observatoire sur la parité entre les hommes et les femmes entre 1995 et 1998. Un avis que partagent Édith Cresson et Danièle Pourtaud, elles aussi impliquées dans la vie politique de l’époque.

Sexisme, sous-représentation, face au besoin de changement, en 2000, « il fallait agir », affirme l’ancien premier ministre Lionel Jospin. Et si le Parti Socialiste, dès 1996, avait décidé qu’il présenterait 30% de femmes aux élections législatives, les élus, essentiellement des hommes à l’époque, restaient frileux à l’idée d’une parité parfaite.

« Voilà le concert des vagins »

Mais avant de voter la loi sur la parité qui doit contraindre les partis à présenter un nombre égal de femmes et d’hommes aux élections, une révision constitutionnelle s’impose. En 1982, l’institution avait rendu un avis jugeant inconstitutionnel tout principe de quotas aux élections.

Une fois la Constitution changée, reste à voter la loi. Et si le congrès s’est entendu…

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Auteur: Mathieu Terzaghi