Particules fines : aucun pays n'est épargné

L’ensemble de la population terrestre est confrontée à des taux de pollution aux particules fines supérieurs aux recommandations de l’Organisation mondiale de la santé. Voilà le résultat d’une étude publiée le 6 mars dans The Lancet Planetary Health repérée par Actu Environnement.

Une équipe de chercheurs de l’université Monash de Melbourne a analysé les concentrations de l’air en particules fines dans 175 des 193 pays du monde entre janvier 2000 et décembre 2019.

Dans le top trois des pays les plus pollués en 2020 se trouvent la Chine, le Niger et la Mauritanie. Les zones les plus polluées se trouvent en Asie de l’Est, en Asie du Sud et en Afrique du Nord. La plupart des régions d’Asie, d’Afrique du Nord et subsaharienne, d’Océanie, d’Amérique latine et des Caraïbes ont enregistré des augmentations des concentrations de ces particules fines au cours des vingt années. En Europe, dans certaines régions d’Amérique du Nord et dans certaines régions d’Afrique, des diminutions de ces taux ont été constatées.

Diminuer notre dépendance aux combustibles fossiles

En 2019, seulement 0,001 % de la population mondiale respirait un air dont le taux de particules était inférieur au seuil annuel actuel de l’OMS.

L’étude rappelle que les particules fines sont l’un des principaux facteurs de risque de mortalité et de morbidité prématurées dans le monde — elles causent des troubles cardiovasculaires et des problèmes respiratoires. On estime que la pollution de l’air extérieur a causé 6,67 millions de décès prématurés en 2019.

La solution ? Diminuer notre dépendance aux combustibles fossiles. Et, en parallèle, mettre en place, par exemple, des filtres sur les pots d’échappement ou à la sortie des chambres de combustion dans les usines, selon Sophie Szopa, chimiste de l’atmosphère et directrice de recherche au CEA (le Commissariat de l’énergie atomique) interrogée par France TV Info.

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Auteur: Reporterre