« Pas d'animaux au service de la répression »

Les manifestations massives de ces dernières semaines, en opposition à la réforme des retraites imposée par le gouvernement, ont subi une répression importante avec de nombreux actes de violence policière. Comme lors des précédents conflits sociaux, cette aggravation de la répression sur les manifestant·es a été rendue possible par la multiplication et la massification des outils répressifs.

Les animaux sont vus et utilisés comme des outils pour le maintien de l’ordre. Cela concerne des centaines de chiens des brigades cynophiles et de chevaux de la police montée, utilisés pour étouffer les manifestations spontanées et les blocages d’entreprises. Leur principale fonction est de terroriser tous·tes celles et ceux qui se retrouvent à proximité ou au cœur des contestations : travailleur·ses, manifestant·es, mineur·es, journalistes, élu·es de la nation ; personne n’est épargné.

Nous nous opposons fermement à l’idée que des animaux puissent être considérés comme des armes, qu’elles soient défensives ou offensives. Il est, de plus, parfaitement inconcevable de respecter le bien-être de ces individus dans des conditions de maintien de l’ordre alors que ces derniers se retrouvent au cœur de situations d’extrêmes tensions, contraints d’endurer l’agitation, le bruit, les explosions, les gaz lacrymogènes, etc. Ces animaux n’ont pas choisi de faire partie de ces conflits ou de faire ce métier.

« Les animaux sont vus et utilisés comme des outils pour le maintien de l’ordre »

Ils se retrouvent dans cette situation uniquement parce qu’ils ont été dressés dans le but d’être serviles et agressifs. Leur « formation » est réalisée de manière opaque et la réalité du dressage lors des formations civiles similaires ne nous incite guère à l’optimisme quant aux méthodes utilisées.

Nous condamnons fermement ces méthodes et pratiques consistant à casser des animaux pour décupler leur agressivité…

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Auteur: Collectif