Pas de déconfinement pour les prisons : le désespoir des familles abandonnées

Le 18 mars dernier, la France se confinait pour la première fois de son histoire moderne. Et avec elle, ses prisons. Depuis, l’épidémie de la Covid-19 a ralenti sa diffusion. Les Français ont pu reprendre leur vie presque comme avant, mais pas les prisonniers. Et les familles de détenus non plus. Les parloirs individuels sont longtemps restés interdits à Jenny, compagne d’un détenu incarcéré à Melun.

Nous l’avons rencontrée au sortir d’un parloir avec son conjoint. Elle nous a racontés son calvaire. Car pour son compagnon et elle, les parloirs, jusqu’à ce dimanche 19 juillet, c’était une salle commune de rencontre avec des plexiglas qui séparaient les visiteurs des détenus, et des masques. Un zèle revendiqué dans ces mesures sanitaires, qui a entraîné une levée de boucliers des familles de détenus. Ces dernières réclament un allègement des mesures-barrières dans les parloirs, pour pouvoir maintenir ce lien indispensable avec les détenus, souvent oubliés de la société.

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