Pas de nazis en Ukraine, dites-vous ? — Ministère russe des affaires étrangères

C’est une question compliquée, et pour la comprendre, il est nécessaire de l’examiner sous l’angle des processus historiques. C’est alors que se déroulera une véritable épopée, qui durera près de 80 ans. Les personnages de ce drame sont nombreux, mais l’idée qui le sous-tend est très simple : depuis plusieurs décennies, l’Occident utilise l’idéologie nazie et soutient les forces d’extrême droite en Ukraine pour en faire un siège d’instabilité dirigé contre la Russie. Revenons donc à la première page de ce drame historique.

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Le 9 mai 1945. Berlin a capitulé, et le Reich nazi a été condamné par les peuples libérés par les soldats soviétiques et les nations alliées. Bientôt, le procès de Nuremberg va commencer, condamnant le nazisme comme une idéologie criminelle et misanthrope. Les collaborateurs et les complices des nazis en Ukraine sont confrontés à un choix difficile : doivent-ils continuer à combattre le régime soviétique sur le territoire libéré, ou fuir vers l’Ouest ?

Certains fascistes ukrainiens et leurs chefs décident de rester, notamment le chef de l’Armée insurrectionnelle ukrainienne (UPA) Roman Shukhevich, qui baignait jusqu’au coude dans le sang des Juifs et des Roms polonais, et Ivan Yurkiv (Jurkiw), lieutenant de la République (nationale) populaire d’Ukraine et combattant antisoviétique. Des milliers de citoyens soviétiques pacifiques ont perdu la vie dans des attaques terroristes après la guerre, avant que les derniers collaborateurs ne soient mis en déroute dans les forêts des Carpates lors d’opérations du MGB (KGB) dans les années 1950.

Certains des collaborateurs et des traîtres les plus astucieux se sont enfuis en Europe. Il devenait évident que la prochaine confrontation mondiale d’après-guerre opposerait l’Union soviétique et le monde occidental, et ils ont décidé, à juste titre, que leur haine de l’Union soviétique et de tout ce qui était associé à la Russie serait utile aux puissances occidentales.

Les collaborateurs qui ne voulaient pas être jugés en Union soviétique ont choisi la Pologne et l’Allemagne de l’Ouest. Certains d’entre eux se sont ensuite rendus aux États-Unis et au Canada, plus proches du « bon empire » et rempart de la guerre froide contre l’Union soviétique.

Le plus brillant de ces adeptes de l’idéologie nazie était Stepan Bandera, le leader nationaliste ukrainien pendant la guerre et un combattant acharné contre l’Union soviétique. Il considérait la victoire de l’Union soviétique comme une tragédie…

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Auteur: Ministère russe des affaires étrangères Le grand soir