Pas de paix sans justice, pas de justice sans décolonisation

L’action militaire lancée par le Hamas le 7 octobre, soutenue par
d’autres groupes armés palestiniens, a délibérément visé des
civil·es, parmi d’autres objectifs militaires. Il s’agit donc de
crimes de guerre et nous condamnons fermement ces attaques effroyables que
rien ne justifie. Nous condamnons aussi la réponse aveugle et brutale du
gouvernement israélien, qui constitue également un crime de guerre : le
siège et le bombardement continu de la population de Gaza, privée
d’eau, d’électricité et de gaz, sans compter l’utilisation de
bombes au phosphore, les assassinats de manifestant·es en Cisjordanie et
la menace d’expulsion de plus d’un million d’habitant·es du nord de
Gaza.

Nos pensées et notre solidarité vont aux victimes israéliennes et
palestiniennes de cette terrible escalade. Celle-ci résulte de décennies
d’oppression coloniale. Elle s’inscrit dans une guerre de longue durée
menée contre le peuple palestinien pour l’expulsion de leurs
territoires. Une guerre de plus ou moins grande intensité selon les
périodes, commencée avant même la création de l’État d’Israël.

Le gouvernement d’extrême-droite actuellement en place en Israël ne
fait que radicaliser une longue politique de colonisation et d’occupation
de la Palestine, qui a conduit à priver de leurs terres les
Palestinien·nes, à les déshumaniser, comme l’attestent les récentes
déclarations du ministre de la Défense Yoav Gallant, les traitant
« d’animaux humains »

Cette situation est particulièrement marquée à Gaza depuis le début des
années 2000. Sous blocus illégal condamné par le droit international
depuis 17 ans, l’enclave constitue une prison à ciel ouvert dans
laquelle survivent 2,1 millions de personnes, dont 1,4 million de personnes
réfugiées, qui dépendent pour l’essentiel des aides internationales.

Alors que la plupart des grandes puissances veulent encore plus isoler les
Palestinien·nes en manifestant…

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Auteur: Attac France